Les commerces et services
étaient animés : outre le café du Midi, Saliers comptait une
épicerie « Economat », une boulangerie, un bureau de
tabac avec poste public, une forge et une école: Des marchands
ambulants venaient d'Arles (faïences, porcelaines),
Saint-Gilles (quincaillerie) ou d'autres lieux pour vendre
leurs produits .
Aujourd'hui il ne reste presque plus rien : tous les commerces
ont fermé à l'exception du café du Midi qui sert des repas une
fois par semaine. Les tournées se sont interrompues.
Les Salièrens sont attirés par Arles dont ils dépendent
administrativement, mais, a l'exception du marche du samedi
matin, ils vont pour la plupart faire leurs achats à Saint-
Gilles. La propriété foncière, les biens de familles et
plusieurs mariages ont rapproché Saliers du département du
Gard et les habitants regrettent parfois leur endiguement de
la Préfecture des Bouches-du-Rhône.
Pour leur scolarise, jusqu'au Xxème siècle, les enfants de
Saliers allaient à l'école à Saint- Gilles. En 1905, une école
est construite à Saliers avec une capacité d'une classe et un
logement de fonction pour l'institutrice.
L'accroissement de la population agricole dans les mas
entraîna une forte augmentation du nombre de scolaires (57
élèves au début des années cinquante). De 1951 à 1952, à
l'initiative de Monsieur PRIVAT alors Maire d'Arles une
seconde classe fut construite et 1'école comprit également une
cantine. Mais la réduction des besoins en main-d'œuvre dans
les mas entraîna fatalement une chute du nombre d'enfants
scolarises. En 1975, l'école dut fermer. Aujourd'hui,
l'effectif scolarisé a néanmoins remonté : 38 enfants de
Saliers ont moins de 12 ans! Ils vont a Arles (Trinquetaille),
Albaron ou Saint-Gilles.